Loin d’être un simple trait entre la terre et la mer le littoral est un milieu dynamique et riche d’une importance écologique cruciale.
Arraché par l’érosion et transporté par les fleuves, le sable se dépose sur le littoral de la Côte Fleurie grâce au courant de dérive littorale pour constituer ces grandes plages appréciées des vacanciers.
Ce milieu meuble est propice au développement de nombreux êtres vivants (vers arénicoles, oursins et de nombreux mollusques) qui captent et filtrent les particules de nourriture dans l’eau. Parfois identifiables dans les zones d’accumulation des marées, la laisse de mer, toute cette faune attire des animaux plus mobiles.
Outre les inévitables mouettes et goélands il est possible de croiser un certain nombre d’échassiers et de limicoles dont des gravelots qui pondent leurs œufs dans la laisse de mer.
Loin d’être anecdotique, les coquilles de mollusques, brisées et écrasées par les marées, forment des débris constituant une part très importante des grains de sables de ces plages.
Remodelé en permanence par le courant, le vent et les marées, le paysage varie au cours des saisons et des aléas météorologiques mais contribue à absorber l’énergie des vagues et atténue leur influence sur l’érosion littorale.
S’étalant sur une surface de 110 ha le marais de Blonville-Villers est bien plus qu’un espace de verdure au cœur de la côte fleurie.
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